mardi 27 septembre 2011

Sophie Deraspe

Je dois d’abord mentionner que j’ai adoré À l'entour de Victor Pellerin. C’est fou comme je me suis fait duper jusqu’au bout, j’y ai vraiment cru. Selon moi quand tu sais que ce film-là n’est pas un vrai reportage, tu te dis, mais c’est incroyable comment il faut être brillant pour concevoir quelque chose du genre. Tout est réfléchi, tout est pensé, absolument tout pour nous amener à croire en l’histoire. Ce qui fait qu’on y croit, c’est le temps qu’elle y a mis, j’admire cette femme de l’initiative qu’elle a prise. Rencontrer tous ses acteurs en ayant une certaine idée en tête, mais de vraiment concevoir le scénario avec le contenu de ces rencontres-là, des caractéristiques réelles des personnages, de leur vécu. J’ai découvert dans le métier de scénariste avec sa rencontre qu’il fallait vraiment avoir une grande volonté pour percer dans le domaine. Son film à prit six années avant d’être conçu, pour moi ça me paraît long, et j’aurais peut être même abandonné le projet bien avant qu’il atteigne ça sortit, mais elle, elle avait la volonté et elle n’a pas lâché prise. Pour l’autre film qu’on nous à présenté d’elle durant la rencontre, Signe vitaux, si je me rappelle bien on aurait mentionné qu’elle aurait entamé la production sans l’accord de toutes les entreprises, c’est une grande marque de confiance qu’elle avait pour son projet! Dans ces films comme elle l’a dit, elle cherche à entrer en contact avec le contenue du sujet bien profondément pour être confortable avec se qu’elle nous raconte, pas basé une histoire sur n’importe quoi. J’ai l’intention de regarder bientôt Signes vitaux et j’ai bien hâte de voir si je vais le sentir réaliste, certainement pas autant qu’À l’entour de Victor Pellerin puisqu’il n’est pas filmé de la même façon, mais j’ai hâte de pouvoir mettre des liens en commun.
Raphaëlle de Groot

Je trouve son art intéressant tout en ayant un aspect intriguant, selon moi bien évidemment. J’adore le concept qu’elle à de vouloir créé sans voir, ne pas savoir le résultat final avant la toute fin, avant d’enlever le bandeau c’est génial. C’est pourquoi j’aime particulièrement le projet qu’elle a réalisé avec les aveugles. J’ai remarqué aussi pendant la rencontre qu’elle se sert beaucoup de la créativité des autres pour amener à terme une œuvre, c’est comme si elle se servait de la vision des autres pour l’interpréter à sa façon. Elle s’intègre dans l’environnement des gens par exemple, dans l’usine, elle a passé un bon nombre de temps à travailler avec les employés, à leur demander leurs avis sur la couleur des boites qu’elle allait peinturer. Elle a fait pareil quand elle a travaillé avec les sœurs, elle s’est vraiment intégrée dans leur espace du quotidien pour que son œuvre donne quelque chose de plus vrai j’imagine. Par contre, les deux œuvres qu’elle a créées et que j’ai plus au moins comprises, c’est le bottin téléphonique puis se promener la tête recouverte de papier en ramassant des objets. Reclasser le bottin par ordre de rue et non par ordre de nom, c’est original, mais quand moi-même je me dis qu’avec du temps et de la volonté je serai capable de quelque chose de semblable, j’en arrive à me poser des questions. Puis l’œuvre qui m’intrigue sans doute le plus, c’est celui de se promener la tête complètement recouverte en ramassant des objets quelconques. C’est une forme d’art qui vient peut être moins me chercher, parce qu’en fait, je me promènerais dans la rue et je rencontrerais quelque chose du genre,  j’y verrais peut être même un petit coté effrayant.  Quelque chose qui ne m’inspire pas confiance du moins. C’est pour cela que c’est selon moi une artiste incroyable, elle est capable de venir toucher à plusieurs aspects de l’art et que même si un aspect me touche moins, ça peut signifier totalement autre chose pour quelqu’un d’autre.

dimanche 28 août 2011

Audrey Couture

Dans mon autoportrait, je donne l’illusion de me prendre moi-même en photo. Une photo qui requiert de la spontanéité et de la diversité, deux caractéristiques qui me représente assez bien. Je suis quelqu’un qui vis au jour le jour, j’aime ce qui est vif et j’ai besoin de diversité pour avancer dans la vie. Je me suis positionné derrière et devant l’appareil parce que pour moi, j’aime autant m’amuser à développer des concepts originaux pour prendre des photos qui sortent de l’ordinaires que d’être le modèle d’une autre personne dans sa créativité.